Chère Claudette,
Je suis de retour chez moi.
Il n'y a plus de séparation.
En prenant conscience, sans jugements, que mes petits désirs (une déviance se cachait ici) ne sont le reflet que de mon Grand Désir,
Je réalise que je suis Amour depuis toujours.
Personne ne meurt, puisque le faux moi est une magnifique illusion.
C'est si simple et ça n'est que cela.
Ce qui nous sépare de l'Amour est une idée, une pensée, un souvenir.
Comme par un beau matin de Printemps,
La brume s'est levée
Et le soleil inonde toutes choses
De ses rayons de joie.
Comme par un beau matin de Printemps,
L'air est frais et vivifiant
Et l'Amour baigne le monde
Dans ses bras de douceur.
Quel beau matin,
Où Dieu vient cueillir des fleurs
Dans le jardin
De mon cœur.
Avec gratitude
Serge