Claudette Vidal
Claudette Vidal

Préambule

Avez-vous réalisé que ce que vous êtes n'a rien à voir avec vos talents, vos limites ou votre état de santé physique et psychologique ?
Avez-vous réalisé que vous vivez votre vie selon les croyances que les autres et vous-même vous ont inculquées à propos de la vie ? Que ces croyances vous font rechercher certaines expériences et en éviter d'autres ?...

Au cœur de l’instant se dévoile l’Incréé, le Soi sans limite et sans définition. La conscience de qui Je suis est source de joie pure. Un cœur brûlant d’amour pour l’entièreté de la manifestation prend également sa source dans le Soi. Aimer est une offrande de soi, renouvelée à chaque instant. Par ce miracle, nous demeurons dans l'instant, nous abreuvant à la Source uniquement disponible dans l’ouverture totale.

L’éveil à Soi procure une vision directe sur la réalité. Sans prétention, sans attente et loin de l’enfermement mental, la vie offre alors des expériences aussi imprévisibles qu’inédites.

Il n’y a rien à faire pour être ce que l’on est.

Ici et maintenant tout est accompli.

Une invitation

Libre de tout dogme, je ne suis liée à aucun courant spirituel et les honore tous. Chacun révèle des aspects différents d’une expérience humaine aussi riche que complexe.

Je témoigne d’un vécu qui naît dans l’instant, invitant chacun à détourner son attention du mental pour la diriger au cœur de Soi, vers cet espace vide, infini et silencieux que nous sommes. Inviter la Grâce à descendre en chacun de vous pour qu’il découvre sa vraie nature est ce qui m’anime le plus.

Soudain l’illusion de la séparation s’envole. Seul le Soi demeure, éternellement vide et plein à la fois.

Ce récit relate le passage de la croyance « je suis Claudette » à la réalisation que « Je suis »

L'histoire de Claudette

J’ai huit ans et je suis à l’église avec mes parents, lorsque j’entends une voix qui retentit dans mon cœur et me demande si je serai prête à tout lâcher un jour pour Le suivre. Intuitivement, avec toute la ferveur et l’intensité dont je suis capable, je déclare : « OUI ». Je viens de prendre l’engagement le plus important de ma vie.

Depuis cet évènement, je sais qu’un jour j’aurai à renoncer à tout pour répondre à l’appel intérieur. Je n’ai aucune idée des surprises que la vie me réserve à ce propos.

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L’histoire de Claudette

J’ai huit ans et je suis à l’église avec mes parents, lorsque j’entends une voix qui retentit dans mon cœur et me demande si je serai prête à tout lâcher un jour pour Le suivre. Intuitivement, avec toute la ferveur et l’intensité dont je suis capable, je déclare : « OUI ». Je viens de prendre l’engagement le plus important de ma vie.

Depuis cet évènement, je sais qu’un jour j’aurai à renoncer à tout pour répondre à l’appel intérieur. Je n’ai aucune idée des surprises que la vie me réserve à ce propos.

C’est à l’âge de trente-sept ans que la vie me rappellera ma promesse, au moment où je suis plongée dans les affaires. La rencontre d’un homme bouleverse ma vie. Il est à l’origine de mon ouverture à la spiritualité. Il fut mon conjoint et un enseignant spirituel significatif.

Quelques temps après notre rupture, ma petite voix intérieure me guide vers Gangaji, une enseignante spirituelle auprès de qui je m’éveillerai à ma vraie nature. Avant la rencontre avec Gangaji, la Vie me sert une prodigieuse leçon de renoncement qui durera une quinzaine d’années.

Le renoncement

Durant ces années, il me faudra renoncer à tous mes attachements : mon mari, mon fils, ma famille, mon identité de femme d’affaires ainsi qu’à mes boutiques, ma maison. Tout. Divorce, faillite (dépôt de bilan), déménagement. Tout part… je vis de grands bouleversements.

En parallèle, j’entreprends un sérieux travail sur moi. Je me détache de certaines croyances et d’une multitude d’expériences du passé qui conditionnent mon présent. Bref, je renonce à tout ce que je possède… ou presque.

Un jour, je réalise avec stupéfaction qu’il reste quelque chose à quoi je n’ai pas encore renoncé : « moi », ou le sentiment d’être quelqu’un. Un immense frisson me traverse. J’ai très peur. Je sais que la fin est proche. Suis-je prête pour le grand saut ? Suis-je disponible pour l’offrande ultime, pour donner ma vie à la Vie ? Sans la moindre hésitation, la réponse est « oui ». Quelques semaines plus tard la Grâce prend ma vie, ou ce que je crois être ma vie. Je suis remplie de joie. L’illusion fera place à la vision directe.

Rencontre avec Gangaji

J’ai connu l’éveil grâce à Gangaji, une enseignante spirituelle américaine. J’ai fait sa connaissance au travers de ses livres et vidéos. Dès le premier visionnement, j’ai su qu’elle savait. J’ai été saisie par la qualité de sa présence. Peu attentive à ses mots, j’étais surtout fascinée par le silence d’où ils surgissaient. Je savais qu’elle avait percé le mystère qui m’habitait et que je devais la rencontrer. Comme elle offrait une retraite sur l’ennéagramme à Vancouver, je m’y suis inscrite.

Désidentification au corps, aux émotions et au mental

À la fin de la première journée du séminaire avec Gangaji, je fais une indigestion aiguë. La douleur est tellement intense que je crois que je vais mourir. Ma tête veut exploser et mon estomac se tord de douleur. Je me sens épuisée, vidée. Il y a un miroir au-dessus du lavabo où je tente de trouver un quelconque soulagement. Je regarde dans le miroir et je vois mon visage. Soudain, je réalise que je ne suis pas ce corps, que le corps et moi sommes deux choses différentes. Puis... tout se détend et reprend sa juste place. Je me surprends à faire des grimaces dans le miroir et à sourire. Les maux de tête et d’estomac s’arrêtent sur le champ. J’imagine que ce corps pourrait s’étaler par terre, sans vie, et que cela ne m’empêcherait pas de continuer à faire des grimaces et des clins d’œil amusés en étant hors du corps. Je suis désidentifiée du corps. Réaliser que lui et moi sommes deux entités distinctes est maintenant une évidence. Jusqu’à présent, je ne le savais qu’intellectuellement.

Le lendemain, nos instructeurs Gangaji et son mari Eli décrivent le type d’ego dans lequel je suis fixée. Je me sens très interpellée, bouleversée. Je ressens beaucoup de haine et de mépris pour moi et les autres. Je ne suis plus que ça. Puis… durant la journée, les émotions se dissipent, je retrouve le calme et la sérénité. Je suis désidentifiée de mes émotions.

Venant de nulle part, des paroles s’élèvent en moi pour dire : « C’est la deuxième étape ». J’ai alors compris que la désidentification du corps en était la première, celle des émotions, la suivante.

Le lendemain, Gangaji s’adresse aux participants d’une façon différente des jours  précédents. Son ton est plus solennel. Je suis très attentive. Elle nous demande de faire ce que son maître lui a jadis demandé et qui lui a permis de retrouver sa vraie nature. Elle nous demande « d’arrêter de penser ». Au moment où elle dit cela, j’arrête instantanément. J’avais parcouru cinq mille kilomètres pour élucider le grand mystère de la vie, pas question de ne pas me conformer aux requêtes. Tout en étant attentive à ce qu’elle dit, mon esprit est au point zéro, immobile. Je n’ai plus une seule pensée. Je suis calme et je prends conscience d’un vide sidéral. Je ne sais pas ce qu’est le vide sidéral, mais c’est l’expression qui me vient spontanément. Absence de tout, plein de vie, pourrait le décrire. Il n’y a rien, vraiment rien.

Je ne savais pas ce qui allait se passer par la suite et je ne m’en inquiétais nullement. J’étais fascinée par ce silence intérieur profond et apaisant.

Je suis

La nuit suivante fut quelque peu étonnante. Dans une sorte de rêve éveillé, j’ai alors l’impression de découvrir un truc inhabituel, riche et captivant. Ce truc c’est moi. Je découvre la potentialité de qui je suis. Je m’amuse avec moi m’amusant à m’amuser avec moi en train de me voir m’amuser… Je m’émerveille devant l’ampleur infinie des possibilités qui me sont offertes. Tout est possible, vraiment tout ! Je découvre le royaume des possibilités de l’Être, c’est grandiose. Je suis fascinée par cette découverte. La Source devient consciente d’elle-même avec ravissement. Fini de jouer à cache-cache avec moi. Je me révèle le secret que je m’étais caché depuis si longtemps. Je peux désormais reconnaître la splendeur de qui je suis, sans fausse modestie. J’étais cela depuis toujours, mais je ne le voyais pas.

La plénitude de l’instant présent prend toute la place. Je ne suis plus dans le moment présent, je suis le moment présent. Tout est fluide, simple et parfait. J’ai percé le mystère, je suis rentrée à la maison. Je comprends intérieurement ce que voulaient dire Krishnamurti, Bouddha, Ramana Maharshi et les autres maîtres spirituels.

Tout est vide et plein à la fois. Je ressens une plénitude tranquille que des bulles de joie et d’amour viennent parfumer occasionnellement. Je suis d’une insouciance enfantine et d’une vastitude infinie. Je vois l’amour et la beauté dans chaque brin d’herbe et dans l’immensité du ciel bleu. Une grande simplicité et une ouverture totale se baladent dans l’espace que j’appelle « moi ».

Disparition du « moi », tout est espace

Un soir, quelques semaines après ma rencontre avec Gangaji, j’ai de la difficulté à m’endormir. Mon attention se dirige naturellement vers une souffrance que je porte. À cet instant, je crois que la source de ma souffrance est la personne qui m’a agressée verbalement quelques heures plus tôt. En mettant mon attention sur l’agresseur apparaissant maintenant dans mon esprit, je réalise que je suis cet agresseur. L’essence de l’agresseur et celle de l’agressée sont identiques. C’est moi. Je suis la Vie qui anime ces deux personnages dans mon esprit.

Ensuite, mon attention se porte sur des dizaines d’identités vivant des souffrances différentes : misère, impuissance, révolte, frustration, peur, etc. Je vois que sous ces différentes formes de souffrance, l’essence est la même, c’est moi. Je suis Source et toutes les formes de souffrance sont mon expression. Ce monde de souffrance, c’est l’enfer. Tout y est noirceur, mal-être et désolation. Après avoir reconnu que toutes les souffrances sont une expression de qui je suis, tous les jugements s’estompent et la souffrance disparaît.

Après l’enfer, un espace paradisiaque apparaît. Dans cet espace, tout est beau, positif et joyeux. Là aussi je réalise que quelle que soit la forme que prend la beauté, elle est l’expression de qui je suis. Un ressenti de paix et d’ouverture infinie conclut cette expérience.

Le lendemain matin au réveil, je me sens bizarre, différente. Après quelques instants, je réalise que je ne suis qu’espace, un espace infini. La chose « moi » qui avait occupé l’espace jusqu’à présent a disparu. C’est joyeux et grisant de bouger dans l’espace et de sentir que mes jambes marchent dans le vide. Je touche à ma jambe pour tenter d’éprouver une sensation habituelle, mais la sensation est différente. Il y a bien un ressenti, mais je ne me sens pas concernée.

Avant j’étais une personne, maintenant « je suis personne ».

Une nouvelle conscience

La dernière expérience importante en lien avec l’éveil à Soi se déroule un mois après ma rencontre avec Gangaji. Après avoir lu quelques pages d’un de ses livres, j’ai envie de me détendre et de fermer les yeux. Soudain, une multitude de faisceaux de lumières qui semblent prendre naissance au centre de ma poitrine explosent dans tous les sens. Une gigantesque quantité d’énergie s’en dégage et s’élance vers les univers les plus éloignés. C’est d’une puissance et d’une ampleur prodigieuse. Je suis témoin d’une explosion atomique intersidérale. Les mots amour, félicité et joie ponctuent les jaillissements de lumières multicolores. Je baigne dans un océan d’amour. Le lendemain matin, une petite voix intérieure me dit : « la recherche est terminée, découvre maintenant ».

J’ai découvert une nouvelle conscience après l’éveil. Il ne s’agit pas d’une conscience de soi en tant que sujet dans la relation sujet/objet, mais d’une conscience totale, consciente d’elle-même en tant que Rien et Tout. Cette conscience a tout raflé sur son passage : temporalité, constructions mentales et « moi » en tant qu’acteur principal des expériences.

La Conscience et son reflet sont inséparables. L’une ne peut exister sans l'autre. Ils sont une seule et même chose, un miracle renouvelé à chaque instant.

La reconnaissance que « Je ne suis Rien » qui contient tout est une réalisation majeure. J’ai aussi réalisé que ce qu’on appelle Claudette est une forme que prend la Source pour s’expérimenter elle-même à travers des caractéristiques spécifiques et des conditions particulières. Ce que j’appelle maintenant « moi », par défaut de langage, est une apparence de la Source non-manifestée, incarnée dans un organisme de fonction. Deux niveaux de conscience sont toujours présents : la conscience que « Je suis » et « Je suis faisant l’expérience Claudette », c’est-à-dire moi. Ce « moi » accomplira le geste de l’offrande de soi lorsqu’il devient conscient de lui-même en tant que création.

La réalisation du Soi

L’éveil est la découverte que « Je suis ». La réalisation du Soi est l’établissement, de façon stable, dans « Je suis ». C’est la mort définitive du « je » égotique. Lorsque chaque parcelle du moi égotique est transformée par l’Amour, un changement important se produit. Le divin et l’humain dansent dans une parfaite harmonie. L’humain, totalement absorbé par le divin qui a été reconnu au moment de l’éveil, se nourrit dorénavant à la Source et l’exprime librement.

Tant que l’identification aux images mentales est possible, l’éveil est instable. Il faut un certain temps pour passer les cristallisations mentales au crible de la conscience. Lorsqu’elle est vue à partir de l’Unité, la dualité est une expérience neutre et sans importance. Les phénomènes ne changent pas, c’est notre regard qui change. Tant que la dualité est perçue comme quelque chose dont nous devons nous défaire, la notion de bien et de mal persiste. Lorsque le regard Un et aimant est installé de façon permanente, toutes les formes de dualité apparaissent et disparaissent dans l’Unité. Ce qui est vu est immédiatement aimé. Le Créateur reconnaît ses créations et se reconnaît en chacune d’elles, quelle que soit sa forme.

Il m’a fallu cinq ans pour passer de l’éveil à la réalisation. L’événement qui a marqué ce passage a été remarquable. Au dernier jour d’une retraite que j’animais, j’ai senti la Grâce descendre en moi avec une puissance inhabituelle. Elle guidait les gestes de mes bras qui s’ouvraient pour tout prendre et tout ramener dans le cœur. La Grâce a tout raflé et envahi chacune de mes cellules. Elle a tout transformé. Je suis devenue la Grâce incarnée.

Depuis ce jour, je baigne dans la Grâce. La Félicité est toujours là. Que je mange, que je dorme ou que je partage, la Félicité me berce et m’anime. ÊTRE-CONSCIENCE-AMOUR sont réalisés à chaque instant.

L’éveil est maintenant stable, mais il y a quelque chose de bien plus important que la stabilité, j’ai réalisé le Soi. Tout est réalisé, se fondant dans une douceur lumineuse. La réalisation peut s’approfondir, mais les racines de l’ego souffrant sont définitivement éradiquées.

En réalisant le Soi, j’ai compris que « Je suis Cela » et que toutes idées, possessions, pensées, émotions ou sensations ne sont rien d’autre que le Soi.

Il existe plusieurs niveaux de compréhension de cette incommensurable vérité que « Je suis Dieu - Je suis tout ce qui est ». Nous sommes des Dieux incarnés, des Avatars, mais nous n’en sommes pas conscients. Le chemin spirituel conduit à cette réalisation.

Lorsque nous réalisons pleinement qui nous sommes, lorsque la vérité est dévoilée dans chacune de nos cellules et dans tous les aspects de la création, jaillit alors l’évidence que tout est soi.

Cette compréhension intime et profonde que « Je suis tout - Je peux tout - Je suis partout » a permis de supprimer toutes les croyances affirmant le contraire. Cette conscience de qui je suis est intégrale et irréversible. Cette évidence ne me quitte plus.

Suis-je une goutte d’eau ou l’océan ?

Suis-je conscience ou matière ?

Suis-je le Soi, le soi ou l’ego ?

Je suis tout ce qui est. Je suis partout et en tout. Rien n’est en marge de ce que je suis qui embrasse, pénètre et anime toute réalité, quelle qu’elle soit.

Rendre grâce

Ce que j’ai vécu n’est pas exceptionnel, certains l’ont vécu avant moi. Je rends grâce pour la joie d’accéder à cette Connaissance essentielle et profonde. Chaque expérience mystique concourt vers la même finalité : reconnaître qui je suis. Un long chemin a été nécessaire pour réaliser que le Divin est dans chacun de mes souffles, dans le silence et dans chaque parole. Plusieurs grands maîtres m’ont inspirée : Ma Ananda Moyi, le Christ, Ramana Maharshi, Yogananda et quelques autres.

Je rends grâce à l’insoutenable Beauté de la vie et à l’étonnant miracle s’exprimant à chaque instant. La vie est une danse divine. L’infinie grandeur du Soi est insaisissable et mystérieuse.

Puissent nos yeux voir l’Invisible et notre cœur accueillir Son Témoignage !

Que la Grâce guide les pas de tous les Hommes !

Claudette