L'évidence est arrivée d’un coup à la fine pointe de l’aube avec une netteté presque violente... : demander un mi-temps n’a aucun sens.
Un peu comme une fleur des champs poussée dans l’interstice de 2 pavés pour qui on gratterait les mauvaises herbes de ce minuscule entre-deux au lieu de la remettre en terre à l’air libre
Le mot qui allait avec était « radicalité ». Stop aux accommodements, aux concessions, aux illusions, aux fausses excuses, à une vie dénuée de sens...
Changement radical...

Ce qui gonfle mon coeur, m’expand, me donne vie et me nourrit, c’est la communion avec Dieu à travers le silence, le chant des oiseaux et de la terre. C’est me perdre dans la contemplation du ciel, de m'émerveiller de l’union du ciel et de la terre.
J’aspire au calme, au silence, à la simplicité, aux gestes source, à la contemplation.
Une toute petite maison suspendue entre ciel et terre, un chien, un banc, un arbre et des oiseaux...

Et puis, matin oblige, je me suis levée et ai remis mes habits de misère... le poids de l’infaisabilité, de l’impraticabilité de mes aspirations m’a courbé l’echine... le doute a déchiré les derniers lambeaux d’enthousiasme...

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Laisser la vie nous traverser sans interpréter (11:01)

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