Chère Claudette,

Je suis très content de te faire part de mon témoignage pour ainsi t’exprimer toute ma reconnaissance et ma gratitude .
Voici cette expérience auquel j’étais le témoin.
 
Cela a commencé quand tu es venu me demander avec une beaucoup de douceur si je désirais participer.
L’émotion m’a envahie à cet instant sans que je ne comprenne rien de ce qui m’arrivais.
Quand ensuite tu m’a prié de venir sur le coussin face à toi, à cet instant  j’étais chez moi .
Émotions et pensées avaient disparues, je me sentais vraiment moi, sans contrainte d’aucune sorte.
Ta présence a libéré tout le fardeau qui gênait la libre expression de ma présence et je mesure
l’honneur de partager cet instant de grâce en ta rayonnante lumière.
 
Ton regard appelait le mien avec une immense qualité d’accueil et alors que je n’attendais que cela, je tergiversait. ( Comment est-ce possible ?) Toutefois,  le temps d’une respiration, je suis venu à ta Rencontre dans l’espace de vivant de l’Être (une gouttelette d’éternité).
J’aurais aimé gouter plus longuement  cette espace de Rencontre, mais quelque chose en moi
tourne le dos à chaque fois que cela arrive …
 
Je me suis donc levé pour rejoindre ma place et j’ai réalisé plus tard que je ne t’avais même pas salué .
L’égo avait déjà repris le pouvoir.
 
Voila, mais ce n’est pas fini car lundi matin en allant travailler, dans ma petite auto, je repensais a tout cela et à un moment j’ai porté mon attention sur ce qui t’animait dans ta mission. Là je n’ai rien compris, rien vu, rien de rien . J’ai éclaté en sanglot de grosses larmes. Des larmes non teintées d’émotion ni d’arrière pensées. Des larmes pures, vivantes et très belles.
Pour ces larmes, je veux te remercier, car leur simplicité et leur profondeur valent mieux pour moi que de grandes extases.
 
Voila donc l’essentiel que je souhaite te témoigner.
Le stage de Brest et celui-ci ont été pour moi l’occasion de très belles rencontres.
 
Je n’ai pas les mots pour t’exprimer toute ma gratitude et mon profond respect, si ce n’est par un Silence souriant.
 
Une semaine plus tard...

Chère Claudette, Grand Soleil.
 
Je t’écris cette nouvelle lettre pour te faire part de ce que je ressens ce dimanche matin.
Aujourd’hui je ressens que tout ce que j’ai pu lire sur l’éveil coïncide avec ce que je vis.
Je me ressens comme étant un espace dans lequel les choses se produisent.
Un espace de silence s’offre à moi.
Je vois avec une nouvelle distance le jeu de l’égo, qui finalement, ne me parait plus si impressionnant.
Le couple émotion –mental egotique se révèle.
Je ressens dans cet espace que je suis, les ouvertures et fermetures qui n’attendent que d’être ouverts.
Les émotions et les pensées émergent puis laissent place au silence.
J’ai eu l’impression que des morceaux de moi se décollaient et disparaissaient comme des fantômes dans la lumière.
Je me réfère à cette zone de silence (tant désirée) pour me mettre en action.
La simplicité remplace la confusion.
Je porte plus facilement mon attention, où je le souhaite (le choix est grand).
 
Je goute ces retrouvailles avec bonheur.
Et je ne sais toujours pas comment t’exprimer ma gratitude.
 
Dans l’espace du cœur

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