Claudette tu es l’éveilleuse de mon cœur,
tu l’as aidé à quitter sa tanière,
là où il hibernait sans jamais oser se risquer dehors,
trouvant qu’il ne faisait toujours pas assez doux.
Il attendait son printemps, depuis plus d’un demi siècle,
un printemps nommé Claudette.
Et comme sa braise rougeoyait encore heureusement,
tu as soufflé dessus pour en faire rejaillir la flamme,
et cette flamme me brûle à l’intérieur et réchauffe autour de moi
… et avec elle je voudrais me consumer
… car que pouvons-nous faire d’autre ici
… avant de partir en poussière, en cendres.